Le français n'est pas ma langue maternelle, je suis encore en train de l'étudier. Je traduis mes fanfictions juste pour m'entraîner. J'espère que ce soit au moins compréhensible. Ne soyez pas trop durs avec moi :')
Nyaa, boku no hou mite yo
(Miaou, regarde-moi)
Il n’y avait même pas pensé.
Il avait entendu la chanson, il en avait ri avec tout le monde, il s’était moqué de leur quatre, mais il ne lui avait pas prêté trop d’attention.
Et même s’il avait fait ça, il n’y avait rien de bizarre : le fait que c’était un peu cinglé ne l’aurait pas fait quand même s’en douter.
Hikaru était seul dans sa chambre d’hôtel à Osaka. Yabu était allé quelque part avec Yuya et Daiki, et il savait que quand ces trois-là étaient ensemble il était probable qu’ils n’allaient pas rentrer jusqu’à très tard.
De toute façon, il s’en fichait ; le concert avait épuisé ses énergies, donc il n’avait autre plan que rester dans le lit et s’endormir dans dix minutes. Quinze au plus.
Apparemment, de toute façon, quelqu’un avait de plans différents pour lui.
Quand il entendit frapper à la porte il gémit, et pendant une seconde il pensa qu’il allait tout simplement l’ignorer. Mais qui que c’était ne donnait pas l’impression de vouloir se rendre, et on continuait à frapper, en l’énervant, donc enfin il se rendit et alla ouvrir.
« Salut, Hikka. » Kei lui sourit, une main dans son dos et l’autre qui le saluait.
Hikaru était déjà nerveux.
« Kei-chan. » dit-il, fatigué. « Quoi ? Yabu est sorti avec Yuya et Dai-chan. » il s’empressa de dire, en espérant que c’était le plus vieux qu’Inoo cherchait.
« Ouais, je le sais. C’est pour ça que je suis là. Je suis tout seul dans ma chambre, t’es tout seul ici… je vois pas pourquoi pas passer une soirée agréable ensemble. »
Hikaru fit la fine bouche, méfiant.
« Ça dépend tout de ce que tu veux dire avec agréable, parce que mes plans incluent dormir, pas trop plus que ça. »
Kei entra, la main droite encore cachée.
« Tu vois, je voulais y mettre un peu plus de plaisir que ça. » il expliqua, en s’asseyant élégamment sur le lit.
Puis, finalement, il montra ce qu’il cachait, et Hikaru gémit.
« T’es sérieux, Kei ? » il demanda, sarcastique.
Le plus vieux mit les oreilles de chat, et le sourire sur son visage devint espiègle.
« Eh bien, j’y ai pensé, Hikka. Je crois que c’est le moment de guérir ta phobie, n’est-ce pas ? J’y aurais pas pensé si j’avais pas fini par être le chat pour Pet Shop Love Motion, mais les choses sont ce qu’elles sont. T’as de la chance que t’as pas peur des rats, Chinen aurait pensé un truc encore pire que ça. » il lui dit, en croisant les jambes.
Hikaru avala, parce qu’il connaissait Kei depuis très longtemps, et il pouvait imaginer de façon très précise son plan.
« Il me faut pas qu’on guérit ma phobie. Je peux bien continuer ma vie sans avoir des contacts avec les chats, ça me convient. » il protesta faiblement.
À quoi bon ? Il ne parvenait à se souvenir même pas d’une fois où Kei n’était pas arrivé à obtenir ce qu’il voulait.
« T’es un mec raisonnable, Hikka. T’as pas peur des hauteurs, t’as pas peur des montagnes russes, ni de trucs comme fantômes ou esprits… »
« T’as vu ? Prend Yama-chan, tu viens de le décrire. Pourquoi pas t’envelopper dans un drap et aller aider lui ? » l’interrompit Hikaru, en gardant une distance de sécurité du lit.
Chose qui se révéla utile, puisque Kei se mit debout et marcha lentement vers lui, le danger de la séduction évident dans tous ses mouvements. Et Hikaru, comme résultat, était autant effrayé qu’excité.
« Parce que Yama-chan est mas aussi drôle que toi. » il expliqua, en caressant sa poitrine avec un doigt.
« T’as une idée très bizarre de ce qui est drôle, Kei. »
Le plus vieux éclata de rire, et pour l’instant il perdit toute lascivité.
« Allez, Hikka. Trouve-moi quelqu’un qui pense pas que le sexe soit amusant. » il lui dit, en secouant la tête.
« Et tu trouve-moi quelqu’un qui a peur des chats qui pense que c’est amusant de coucher avec l’un de ses meilleurs amis alors qu’on porte des oreilles de chat. » répliqua Hikaru, avec une grimace. « Laisse tomber. C’est trop bizarre, Kei. »
Inoo bondit, mais il ne perdit pas sa confiance.
« Tu vas coucher avec moi si j’enlève les oreilles ? » il suggéra.
« Tu vas enlever les oreilles ? » demanda alors Hikaru, parce que sérieusement. Il le connaissait trop bien.
Kei rit et mit un doigt sur ses propres lèvres.
« Bien sûr que non. Maintenant, sois gentil et embrasse-moi, Hikka. »
Comme ça. Hikaru était étonné. Il pensait pouvoir tout simplement entrer dans la chambre, lui raconter quelques conneries sur guérir sa phobie, e tout comme ça il était censé…
Après une demi-seconde, il l’embrassait.
Kei gémit satisfait dans le baiser, alors que la langue du plus jeune caressait ses lèvres, poussant entre elles et trouvant la sienne, les mains à ses hanches, le touchant sous la t-shirt.
« T’es trop gentil, Hikka. Personne confie pas assez en toi. » murmura-t-il contre ses lèvres.
« Et toi, t’es trop une pute, Kei. Tout le monde reconnait ça. » il répliqua, en le poussant sur le lit et en s’installant au-dessus de lui.
« Tu sais… » dit Kei, en regardant le lit à côté de celui d’Hikaru, alors que tous les deux se débarrassaient vite des vêtements. « Ça aurait un effet encore plus grand si on couchait dans le lit de Yabu. Puisqu’on est en train de détruire des tabous. »
Hikaru fit une expression horrifiée et secoua vigoureusement la tête.
« Hors de question. Celle-ci est une phobie que je suis pas prêt à guérir. Et lui non plus. » il refusa, puis il recommença à l’embrasser pour tuer dans l’œuf tous autres suggestions.
Après quelques minutes il s’éloigna à nouveau et soupira, en le regardant de près.
« Écoute, Kei, je sais que c’était un prétexte et que c’est débile, mais… » il hésita.
Kei fit un petit sourire et ses mains allèrent aux oreilles pour les caresser.
« Mais les oreilles te dérangent ? » il demanda, en se moquant un peu de lui.
Hikaru hocha la tête et fit une grimace.
« Elles me font flipper. Je sais pas si c’est pour le contexte ou parce qu’elles sont trop réalistes, mais c’est comme ça. »
Kei leva les yeux au ciel et s’assit, en le repoussant parce qu’il s’allongeait sur le matelas.
« Je vais pas les enlever. D’accord, j’avais envie de coucher et j’ai essayé de rendre ça drôle, mais maintenant je vais pas te laisser t’en sortir si facilement. Essayons vraiment de guérir ça, un pas à la fois. » dit-il.
Et moins que dix secondes après tout ce qu’Hikaru parvenait à voir c’était un par d’oreilles de chat qui bougeaient sur son érection, et c’était probablement la chose la plus bizarre qu’il avait déjà expérimentée dans toute sa vie. Et ça, étant un Johnny, c’était grande chose.
« Kei… » dit-il, un peu pour se plaindre et un peu pour l’inciter, tout en essayant de se convaincre à placer une main sur sa tête, puisque le plus vieux allait trop lentement à son avis.
Inoo se leva et le regarda, d’un air si faussement innocent dans son visage que si Hikaru n’avait pas été tellement faible, il l’aurait déjà viré de sa chambre.
« Faisons ça : je vais mettre la bouche autour de toi sans bouger. Si tu veux quelque chose, tu dois la prendre. »
E c’était ce qu’il fit ; et si Hikaru avait espéré de trouver une alternative, son plan fut gâché quand le plus vieux mit les mains sur ses hanches pour l’empêcher de les bouger.
C’était de la torture. De la pure torture.
Il sentait la bouche de Kei sur lui, tellement chaude et mouillée, et confortable, et il voulait juste…
Avec une grimace, il baissa la main jusqu’à atteindre les cheveux d’Inoo.
Ces putains d’oreilles étaient absolument en travers, il ne le pouvait pas garder sans les toucher.
Donc il ferma les yeux, en essayant de ne se concentrer que sur Kei, et il commença à bouger sa tête ; il essaya de tenir un rythme assez brutal, espérant de se venger sur lui, mais le plus vieux ne semblait pas en être gêné, et il fit de son mieux pour tenir la mandibule lâche et suivre les mouvements d’Hikaru au mieux qu’il pouvait.
« Kei… » murmura Hikaru après un moment, arrêtant la main et finalement lâchant ce truc infernal parce que Kei pouvait lever la tête. « Je croyais que tu voulais coucher. » il lui dit, en essayant de cacher sa honte face à combien il aimait ça. Inoo sourit et hocha la tête.
« Désolé. J’ai tendance à me laisser emporter. » il se caressa les oreilles, lascif. « Et je vois que toi aussi, tu te distrais facilement. »
Il ne perdit pas de temps et monta à califourchon de ses jambes, repoussant sa main quand le plus jeune essaya de l’amener à son entrée.
« T’inquiète pas. Je m’en suis occupé tout seul dans la douche. » il admit, et Hikaru écarquilla les yeux et mit quand même la main entre ses fesses, comme s’il voulait vérifier qu’il disait la vérité.
Et c’était le cas.
« T’es très sûr de tes capacités de séduction, hein ? » il se moqua de lui. « Quoi ? T’étais sûr que j’allais me rendre ou t’avais prévu aller ailleurs si je t’avais rejeté ? Est-ce que la mienne à la première porte à laquelle t’as frappé ? »
Kei gloussa, pas du tout offensé par l’insinuation. Il mit la tête sous le cou d’Hikaru et mordit sa gorge.
« C’est pas ça. J’étais juste en train de passer un bon moment avec moi-même, puis j’ai pensé que c’était pas nécessaire, pas quand j’ai un pote si formidable ici. » il murmura contre sa peau, en bougeant contre son érection et en profitant du gémissement d’Hikaru. « J’allais avoir aucun problème à finir tout seul, si tu m’avais dit non. Mais j’espérais que tu le faisais pas. » il lui dit, en souriant et en se soulevant. « Alors, on fera ça : je te chevaucherai, tu me le donneras et tu garderas les yeux bien ouverts tout le temps. » il attrapa sa main, l’emmena aux oreilles et gloussa quand il le vit faire une grimace. « Oublions pas notre but réel. »
Hikaru attrapa ses hanches, fort, et poussa en haut parce qu’il sentait son érection.
« Évidemment. » il siffla. « Je te peux bien imaginer, dans la douche, tes doigts à l’intérieur qui t’ouvrent alors que tu penses à ma bite en toi, et en même temps tu te concentres sur à quel point soit important que j’aie plus peur des chats. » il se moqua de lui, et Kei n’arriva même pas à sourire, pas avec la façon dont il sentait Yaotome contre lui.
Il porta une main en arrière, il prit fermement le sexe du plus jeune et il le toucha pendant un instant, avant de se soulever sur les genoux et le placer contre lui-même. Il s’y assit dessus, autant lentement que son envie lui permettait, et une fois qu’il fut complétement à son intérieur il inclina la tête en arrière et soupira.
« Bon sang, je suis tellement content que t’aies peur des chats Hikka. » il murmura, bienheureux. « C’est tellement bon. »
« T’es pas mal non plus. » parvint à dire le plus jeune, les dents serrées. « Je croyais que t’avais dit que je dois regarder. Ça serait bien si tu faisais pareil. » dit-il alors.
Kei sourit et hocha la tête, et le moment suivant il commença à bouger.
Hikaru s’assit et recula légèrement pour appuyer le dos au mur et garder Kei sur lui, en se concédant comme ça plus d’espace de manœuvre ; à chaque fois que le plus vieux se soulevait il poussait en lui, fort, déterminé à ne lui pas laisser tout le contrôle.
Et Kei, pour une fois, ne s’en plaignit pas et prit ça bien volontiers, en maintenant un rythme brutal qui convenait à tous les deux.
« Hikaru… » il se plaignit après un moment, le mouvement de ses hanches plus irrégulier maintenant, signe qu’il était près de la limite.
« Puisque t’aimes tellement te toucher, je crois pas que je devrais interférer. Minou. » lui dit Yaotome, en poussant en haut et en entendant Kei gémir à voix haute, alors que sa main courait à son érection sans protester et il commença à se toucher vite.
« Je suis celui qui est venu ici pour se faire niquer avec ces putains d’oreilles, et t’arrives quand même à être le pervers. C’est étonnant, Hikka. » dit-il, la voix cassé par un cri quand Hikaru donna une poussée assez fort contre le bon point. « Là, Hikka. Là, donne-le-moi, allez. J’y suis presque. » il demanda, en se penchant en avant pour appuyer le front contre le sien et s’offrir comme ça mieux au sexe du plus jeune, qui atteignit encore plus profondément en lui, en lui faisant atteindre l’orgasme.
Hikaru ne lui concéda pas le temps de récupérer et continua à bouger en lui aussi dur et vite que possible, et quand il y fut presque il plaça une main sur sa tête et tira ses cheveux, sans s’inquiéter d’à quel point il trouvait flippants les foutues oreilles ; il jouit comme ça, plongé dans le corps de Kei, gémissant à voix haute alors qu’il se vidait en lui.
Il continua à bouger pendant encore un moment, puis il collapsa contre le mur, il inclina la tête et finalement il ferma les yeux.
Kei ne se déplaça pas, il resta assis sur lui, son souffle lourd alors qu’il sentait encore le sexe d’Hikaru en lui.
« Je savais que j’avais le bon mec pour le boulot. » il observa, en embrassant sa poitrine.
« Content d’avoir aidé. » fut tout ce que Yaotome arriva à dire.
« Et moi ? J’ai aidé ? » demanda Kei, en gloussant et en indiquant les oreilles.
Hikaru sourit, il porta une main à caresser la fourrure, puis il lui les enleva vite et les cacha sous l’oreiller.
« Pas du tout, Kei-chan. Maintenant je crois que je suis encore plus terrifié par les chats et, de plus, je vais bander à chaque fois que vous allez chanter Pet Shop Love Motion. Résultat terrible. »
« T’es impossible. » dit le plus vieux, les bras croisés.
« Mais t’as quand même obtenu partie de ce que tu voulais, n’est-ce pas ? » le provoqua Hikaru, caressant son hanche avec la pointe des doigts.
Kei y réfléchit pendant un instant, et quand il se retourna pour le regarder encore le sourire espiègle était revenu sur son visage.
« La meilleure partie. » il confirma, et Hikaru espéra sincèrement que cela signifiait qu’il n’allait pas jouer une autre blague pareille à la prochaine fois qu’il allait avoir envie de coucher.
Mais, connaissant le plus vieux, il n’y espérait pas du tout.